La maison connectée, c’est l’un des projets les plus suivis ces dernières années. Si le robot aspirateur est le plus répandu de ces petits facilitateurs du quotidien, il existe des projets beaucoup plus performants, qui devraient entrer pleinement dans nos vies d’ici 2020. Une maitrise de l’environnement en 3D est absolument primordial pour parvenir à faire bouger dans l’espace certains robots connectés.
La Maison connectée
Apparu il y’a maintenant plusieurs années, le robot aspirateur (dont le iRobot en tête, comme vu ici), fait désormais partie des meubles, au sens propre, comme au figuré.
Cependant, la nouvelle maison connectée ira encore plus loin, si l’on en croit le journal Le Point, qui publiait un article sur l’appartement de demain .
On y apprend que l’Université de Lorraine, le CNRS et l’Inria travaillent ensemble pour créer un appartement ultra connecté, destiné aux personnes dépendantes, et permettant de mesurer la perte de la mémoire, entre autre.
Un robinet mal fermé, des insomnies, un malaise… Ils peuvent être le résultat de petits tracas passager. Mais dans certains cas, ce sont les signes avant-coureurs de maladies comme Alzheimer.
Avec l’appartement connecté, les chercheurs tentent de détecter les problèmes pour les traiter le plus rapidement possible.
Les risques du Quantified self
Nous avons déjà vu sortir des robots capables de nous rendre la vie plus facile, comme Mother, le robot qui vous oriente dans votre habitat.
Fini les fringales de l’ado en crise en pleine nuit, car le frigo vous averti de son ouverture. Inconcevable qu’il puisse fuguer, le robot détecte toutes les ouvertures de portes. Et si jamais il mange trop de chips, l’appli appellera aussi sa maman pour lui dire de faire un peu d’exercice.
Si, sur le papier, ces objets connectés font rêver par leur haut degré de technologie, il faut admettre qu’ils font aussi un peu peur.
La CNIL a d’ailleurs tiré la sonnette d ‘alarme il y’a peu, prévenant des dangers des bracelets connectés, ces jolis bijoux permettant de vous fournir des informations sur votre rythme cardiaque, votre poids, votre souffle etc. Le risque? La diffusion de ces données à des organismes.
Pas de quoi fouetter un chat quand on sait que nos requêtes sur les moteurs de recherche sont déjà analysées, traitées, et utilisées, me direz-vous.
Mais imaginez quelques secondes que ces données là, liées à votre état physique de santé, soient achetées par une mutuelle santé.
Celle-ci pourra alors vous refuser l’accès aux remboursements des frais de santé, en raison de vos prédispositions à une éventuelle attaque cardiaque, ou bien vous poursuivre pour ne pas avoir déclaré souffrir d’un problème respiratoire, problème qu’elle aura détectée grâce à vos données, renseignées de votre plein grés, durant des années, sur la fameuse application.
Si les avancées permettent de dégager de nombreuses sources de progrès, il est clair que la maison connectée possède aussi un versant plus sombre. Reste à savoir dans quelle mesure l’installer… Avant que ce ne soit elle, qui s’installe chez vous.